1914-1918 : L'occupation

Pénurie

Sous la bonne garde de soldats allemands, une vache traverse la place Sainctelette, à Molenbeek. Dès les premiers jours qui suivent la prise de Bruxelles, la population est sommée de livrer bétail et véhicules à l’occupant. Pour l’Empire allemand, les territoires conquis constituent un indispensable réservoir de ressources. La ville occupée est aussi une ville exploitée. Les caisses communales de la capitale sont pillées pour payer les contributions de guerre. Les particuliers ne sont pas épargnés. Saisies de chevaux, cuivres ou laines se succèdent jusqu’à la fin de du conflit. Elles saignent la population à blanc : la pénurie frappe bientôt Bruxelles.