
1914-1918 : L'occupation
Pauvres et riches
Scène devenue ordinaire en 1915. Rue Ernest Allard, une femme distribue pain et lait à des mères venues avec leurs nouveaux-nés. Son couvre-chef ne trompe pas : cette femme appartient à la bourgeoisie. Pour les classes aisées, la philantropie constitue durant la guerre une forme d’engagement patriotique. Le soin aux plus faibles est une bataille à mener au nom de la survie nationale. Mais cette photographie ne peut faire oublier que, pour les classes moyennes aussi, l’occupation est synonyme de précarité.
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