‘Nos braves invalides’ | 2014-18.brussels

Le 20 juin 1920, Watermael-Boitsfort fête ses héros. Symboles du sacrifice consenti, les invalides de la commune sont placés au premier rang. Si des monuments nationaux voient le jour, la mémoire de guerre s’inscrit, avant tout, à l’échelle locale. Dans toutes les entités de l’agglomération bruxelloise, des monuments sont spécifiquement dédiés aux victimes originaires de la commune.

Cette mémoire locale se marque également à travers les noms de rues. À la libération, Edith Cavell, infirmière exerçant à Uccle et qui est fusillée en 1916, reçoit une rue à son nom dans cette commune. Par la toponymie, les communes vantent également leur propre attitude sous l’occupation. Dès le 8 novembre 1918, Bruxelles-ville vote la création d’un boulevard Adolphe Max, du nom de son emblématique bourgmestre. L’année suivante, Ixelles fait de même, en attribuant une avenue à son échevin patriote Adolphe Buyl.